Solutions pour gérer une entreprise en difficulté

Pour une entreprise, se retrouver dans une situation de difficulté sous-entend des problèmes de trésorerie. Redresser une entreprise en difficulté est un phénomène courant dans l’univers de l’entrepreneur. Mais, traverser une mauvaise passe ne mène pas forcément à l’échec. Diverses solutions de redressement existent pour se rebâtir encore une nouvelle fois.

Les procédures de redressement

Pour redresser une entreprise en difficulté, il existe deux grandes procédures. La première est la procédure du Mandat Ad Hoc dont l'objectif est de trouver une solution aux difficultés du créateur et chef d’entreprise. Cette solution est opérable que ce soit pour des problèmes juridiques, financiers ou économiques. Elle est appliquée seulement aux entreprises qui ne sont pas en cessation de paiement. Après une demande, la nomination d’un mandataire Ad Hoc se fait au Tribunal du Commerce afin de trouver un accord amiable. La seconde est la procédure de conciliation dont le but est de conclure un accord amiable avec les créanciers principaux. Cette aide aux petites entreprises en difficultés n'est valable que pour les problèmes financiers « gérables ». Néanmoins, pour l'utiliser, l’entreprise peut être en cessation de paiement mais seulement depuis 45 jours. Cette opération se fait également à l’aide d’une demande au Tribunal de Commerce qui assignera le conciliateur.

Les aides pour les entreprises en difficulté

Des aides publiques subsistent parallèlement pour redresser une entreprise en difficulté à condition que les bénéficiaires s’y engagent précisément. Il y a notamment les mesures d'allègement : délais de paiement ; l’exonération d’impôts ou de taxes ou de réduction de droits ; la prise de participation dans le capital d'entreprise ; les aides directes ou de garanties…Concernant les comités d’aide, il y a la Commission des chefs des services financiers (CCSF) : en cas de difficultés temporaires de trésorerie, il est possible d'obtenir des délais de paiement pour certaines dettes fiscales et sociales en saisissant la CCSF. Ensuite, le Comité Départemental d'Examen des problèmes de Financement des entreprises (Codefi) qui cherche des solutions financières en faveur des entreprises employant moins de 400 salariés en redressement. Ces aides aux petites entreprises en difficulté peuvent aussi servir à financer un plan social. Enfin, Le Comité interministériel de restructuration industrielle (Ciri). Il propose des aides pour assurer la pérennité ou la reconversion des entreprises de plus de 400 salariés qui rencontrent des difficultés structurelles.

Mettre un terme à l’échec

Une fois digéré, l’échec peut ainsi se révéler riche d’enseignements et permettre une nouvelle aventure professionnelle. Pour se reconstruire, optez plutôt pour une vision globale et objective de la situation.