La transformation digitale a conduit à une révolution sociale culturelle et industrielle semblable à celle connue lors du XVIIIe siècle engendré par l’imprimerie ; toutefois sans aucun élément en commun quant à ce qui concerne les différentes conséquences sur l’être humain. La transformation digitale apparaît à la fois, des points au niveau cognitif informationnel et relationnel, ce qui place l’humain au cœur de la transformation digitale à travers sa vision et sa relation.
La vision de l’humain au cœur de la transformation digitale.
Il est trop simple de penser à une vision de façon implicite qui détermine cette révolution. Il a toujours existé une grande ambivalence dans l’histoire de l’humanité. En plus, on observe de plus en plus une irréversibilité en ce qui concerne les conséquences de cette ambivalence tant en termes de relation humaine qu’à celui de la relation avec la nature.
De ce fait, il y’a des possibilités qu’une nouvelle histoire s’écrive avec la grandissante conscience apparente et le libre jugement ouvert par le fait de la transformation digitale. Il s’agira d’un asservissement répandu de façon globale.
La relation de l’humain au cœur de la transformation digitale.
Ici, il s’agit d’un libre arbitre assez développé et d’une conscience qui sont considérés tant au niveau individuel qu’au niveau collectif, grâce à la force des réseaux, des relations peer to peer et des communautés qui se démultiplient de façon interminable par le biais d’internet. Les deux pôles individuels et collectifs étant étroitement connexes puisque l’humain ne vit qu’au travers de la relation avec ses semblables.
Aujourd’hui, la transformation digitale se manifeste de manière évidente au sein des relations du monde des employeurs, des marques et des politiques. Les entreprises mettent en place des programmes d’intrapreneurial, des systèmes de management participatif,... En fonction de la stratégie et la vision mises en place, elle se positionne soit du côté d’une création nouvelle de valeur au bénéfice des entreprises, de la société et des individus, soit du côté de la déconstruction des valeurs pour des humains qui ne possèdent aucune lucidité ou l’opportunité d’être inscrit du côté de l’histoire.
La vision de l’humain et la relation à l’humain proviennent d’un résultat d’une prolifération de la connaissance qui se traduit dans une volonté économique et au niveau politique par la partage de la production des valeurs dans un libre consentement entre les différents travailleurs actionnaires et les consommateurs qui représente dans ce cas, l’unique garantie en ce qui concerne les entreprises d’une croissance durable.
De plus, l’évolution de la relation à l’humain réside également dans la capacité de la transformation digitale à le considérer comme un tout quant à ses besoins, ses aspirations et ses problèmes. L’humain est doté de richesses dans sa complexité et sa globalité ce qui conduit à des paradoxes. Du point de vue collectif, la résolution de ces différents paradoxes est fondée sur un contrat social qui lui confère sa capacité de régulation et sa légitimité.